samedi 30 mars 2013

GETHSEMANE 1ère partie (6)

Nous avons vu précédemment Que Christ a prit le châtiment de nos fautes. Là, on est amené à prononcer un mot, celui de "substitution". Cette idée de substitution mérite un éclaircissement.
Quand Jésus à son incarnation, a pris en charge notre nature déchue, ce n'était pas pour y substituer une nature sainte. Christ a pris en charge notre nature mauvaise, notre vielle nature -comme le dit l’Épître aux Romains- pour la crucifier. Il l'a entraînée dans sa mort, mais jamais pour y mettre à la place une nature sainte. Il n'y a pas de substitution au niveau de la nature. Et c'est intéressant de comprendre que lorsque Jésus a mis sur la croix notre vielle nature dont Il s'est chargé, nous sommes tous morts avec Lui. La substitution de Christ en notre faveur n'est pas dans sa nature, elle est dans sa personne, dans sa personnalité, dans son moi. Il a délibérément, consciemment, avec toute sa sensibilité, de Lui-même; Il a personnellement fait le choix de vivre le châtiment contre le péché, à notre place. 

Jésus du prendre cette position vis-a-vis de nous car c'était la condition indispensable pour nous sauver.

Avez-vous fait attention à ce qu'Il dit dans sa prière à Géthsémané?
Reprenons le récit, Mathieu 26: 42: "Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite! " Ce n'était pas possible de sauver l'homme en évitant de vivre ce châtiment. La seule condition pour sauver l'homme d'une mort éternelle, c'était d'aller jusqu'au bout. Il faut bien comprendre que le péché c'est une loi, prenons la loi de la gravité, vous pouvez la défier, mais pas l'annuler, si vous prenez une pomme, que vous la tendez en l'air, vous resterez quelque minute voir une heure, mais vous finirez par céder et redescendre le bras, de notre propre force, nous ne pouvons pas vaincre cette loi.
Donc Jésus à tout fait, Il est allé jusqu'au bout, jusqu'à l'extrême de ce qui était demandé pour nous sauver, Il à satisfait la loi. Jésus aurais pu refuser cette décision. Si Il avait refusé, à ce moment-là, de s'exposer au châtiment divin que méritent nos péchés, la coupe nous revenait. La bonne nouvelle c'est que l'histoire des évangiles nous apprend que Jésus, personnellement, a fait le choix de boire cette coupe à notre place.

Alors, la colère divine qui aurait dû tomber sur l'humanité va s'abattre maintenant sur Lui, selon son choix. Et là, on peut mesurer combien Il nous a aimés.

Jésus aime l'homme et c'est grâce à l'amour immense qu'Il nous a porté qu'Il a décidé d'accepter ce châtiment afin de nous en préserver.
Dieu est amour

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