samedi 30 mars 2013

GETHSEMANE 1ère partie (6)

Nous avons vu précédemment Que Christ a prit le châtiment de nos fautes. Là, on est amené à prononcer un mot, celui de "substitution". Cette idée de substitution mérite un éclaircissement.
Quand Jésus à son incarnation, a pris en charge notre nature déchue, ce n'était pas pour y substituer une nature sainte. Christ a pris en charge notre nature mauvaise, notre vielle nature -comme le dit l’Épître aux Romains- pour la crucifier. Il l'a entraînée dans sa mort, mais jamais pour y mettre à la place une nature sainte. Il n'y a pas de substitution au niveau de la nature. Et c'est intéressant de comprendre que lorsque Jésus a mis sur la croix notre vielle nature dont Il s'est chargé, nous sommes tous morts avec Lui. La substitution de Christ en notre faveur n'est pas dans sa nature, elle est dans sa personne, dans sa personnalité, dans son moi. Il a délibérément, consciemment, avec toute sa sensibilité, de Lui-même; Il a personnellement fait le choix de vivre le châtiment contre le péché, à notre place. 

Jésus du prendre cette position vis-a-vis de nous car c'était la condition indispensable pour nous sauver.

Avez-vous fait attention à ce qu'Il dit dans sa prière à Géthsémané?
Reprenons le récit, Mathieu 26: 42: "Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite! " Ce n'était pas possible de sauver l'homme en évitant de vivre ce châtiment. La seule condition pour sauver l'homme d'une mort éternelle, c'était d'aller jusqu'au bout. Il faut bien comprendre que le péché c'est une loi, prenons la loi de la gravité, vous pouvez la défier, mais pas l'annuler, si vous prenez une pomme, que vous la tendez en l'air, vous resterez quelque minute voir une heure, mais vous finirez par céder et redescendre le bras, de notre propre force, nous ne pouvons pas vaincre cette loi.
Donc Jésus à tout fait, Il est allé jusqu'au bout, jusqu'à l'extrême de ce qui était demandé pour nous sauver, Il à satisfait la loi. Jésus aurais pu refuser cette décision. Si Il avait refusé, à ce moment-là, de s'exposer au châtiment divin que méritent nos péchés, la coupe nous revenait. La bonne nouvelle c'est que l'histoire des évangiles nous apprend que Jésus, personnellement, a fait le choix de boire cette coupe à notre place.

Alors, la colère divine qui aurait dû tomber sur l'humanité va s'abattre maintenant sur Lui, selon son choix. Et là, on peut mesurer combien Il nous a aimés.

Jésus aime l'homme et c'est grâce à l'amour immense qu'Il nous a porté qu'Il a décidé d'accepter ce châtiment afin de nous en préserver.
Dieu est amour

vendredi 29 mars 2013

GETHSEMANE 1ère partie (5)

Dans l'expérience humaine de Jésus, il y a plusieurs choses qu'il a réalisées pour nous:
Quand Il a quitté le ciel et qu'il est devenu un homme incarné dans le sein d'une femme, Jésus-Christ, le fils de Dieu s'est chargé de l'humanité déchue.

     · Il s'est chargé de l'humanité perdue, de la nature humaine d'après la chute.
Quand Jésus a débuté son ministère, Il s'est fait baptiser par Jean. Jean le Baptiste avait logiquement raison de refuser de Le baptiser puisqu'il baptisait du baptême de la repentance. On peut se demander de quoi Jésus devait se repentir, mais:
     · Là Jésus s'est chargé de nos fautes.
A l'incarnation, Il s'est chargé de notre nature déchue. A son baptême, Il s'est chargé des fautes de l'humanité. Mais c'est à Gethsémané que Jésus s'est chargé de quelque chose qu'il n'avait pas encore pris sur Lui.
     · A Gethsémané, Jésus s'est chargé du châtiment de nos fautes.

Cela est une chose de se charger des péchés des hommes, de leur nature et c'en est une autre de se charger du châtiment divin contre le péché. Il y a une prophétie dans l'Ancien Testament qui fait allusion à ses choses. On la trouve dans Zacharie 13: 17. C'est une prophétie messianique: "Épée, lève-toi sur mon berger Et sur l'homme qui est mon compatriote! Dit l’Éternel des armés. Frappe le berger, et que les brebis se dispersent! Et je tournerai ma main vers les faibles." C'est une allusion à l'expérience de Christ quand Il était sur la terre. il dit "Frappe le berger que les brebis se dispersent". Jésus l'avait dit à ses disciples "Vous serez dispersés à cause de moi".
Ce qui est intéressant est ce qui précède: "Épée, lève-toi sur mon berger Et sur l'homme qui est mon compatriote!", c'est à dire contre l'homme qui partage ma nature, qui est l'un des miens; et c'est Dieu qui parle. Et qui partageait la nature de Père si ce n'est Christ? Le Père nous dit que l'Epée de sa justice frapperait son berger, le berger d'Israël; Christ.

En tant que substitut et garant de l'homme pécheur, Christ devait subir la justice divine contre le péché. En entrant à Gethsémané, Jésus acceptait de s'exposer au châtiment de Dieu contre le péché. Le châtiment de Dieu s'est donc abattu sur Lui et en conséquence, Il ressentit tout le poids, tout le fardeau écrasant de nos péchés, de notre culpabilité. C'est à Gethsémané que Jésus dut prendre la décision d'accepter ou non de subir le châtiment de nos péchés en notre faveur.

Nous pourrions dire comme première étape de nos réflexions que nous avons, vous et moi, fait l'expérience du péché, ce qui n'est pas le cas de Jésus. Christ n'a jamais péché personnellement, mais Lui seul a connu le châtiment du péché. Il y a une différence entre Lui et nous. Et c'est cette lumière que nous avons besoins d'apprécier, de comprendre, d'évaluer ses souffrances. C'était beaucoup pour Lui de prendre en charge notre nature pécheresse, c'était beaucoup pour Lui de prendre en charge nos fautes, nos péchés, mais c'était quelque chose de plus terrible encore pour Lui de prendre en charge, à notre place, le châtiment de nos fautes; la séparation déffinitive de notre créateur, la mort éternelle.




lundi 25 mars 2013

Appuyons-nous toujours sur « AINSI PARLE L'ÉTERNEL »

"Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain... Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas". (Luc 4.3, 9)

Dans le désert de la tentation, les richesses du monde furent exposées comme objets de convoitise à notre Maître. Satan ne se présenta pas à lui avant que sa nature humaine ne soit très affaiblie et dans un profond dénuement.

L'humanité de Christ aurait naturellement refoulé ce qui l'attendait dans le désert, mais il vint sur cette terre se proposant établir un contact étroit avec Satan pour arracher des mains de l'usurpateur l'héritage de l'Éternel. Satan se déclara prince de ce monde, car en soumettant Adam, il s'était assujetti la race humaine en la plaçant sous son joug...

Sachant que la controverse personnelle opposant le Prince de vie au prince des ténèbres avait débuté, Satan s'efforça de vaincre Christ en agressant sa résistance physique. Il souhaitait que Christ admette le doute et agisse en conséquence, offrant l'évidence que souhaitait Satan. Si Christ s'était conformé à la suggestion de l'ennemi, sa majesté satanique aurait encore dit: « Donne-moi un signe et prouve-moi que tu es le Fils de Dieu. » Mais Jésus ne fournit aucun des signes requis. En accomplissant un miracle pour lui-même, il aurait démontré qu'il remettait Dieu en question. Ce signe, plus grand que tous les miracles: « Ainsi parle l'Éternel », est une ferme assurance ne pouvant être contestée...

Avec quel art consommé, Satan s'approcha-t-il d'Ève en Éden! « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » Les paroles de Satan reflétaient la vérité, mais sa façon de les formuler dissimulait son profond mépris pour Dieu. Dans ces paroles de vérité, se décelaient une négation, un désaveu et un doute quant à la vérité divine. Il tenta d'instiller dans son esprit la pensée selon laquelle Dieu n'agirait pas comme il l'avait dit, que le refus de ce fruit magnifique était en flagrante contradiction avec son amour et sa compassion pour eux.

Maintenant, il tente d'inspirer à Christ ses propres sentiments: « Si tu es Fils de Dieu. » Ainsi, il essaie de pénétrer Christ de ses doutes... Dieu traiterait-il son propre Fils de la sorte?...

Des tentations surviendront et éveilleront la méfiance envers Dieu, mettant son amour en doute... Ils se posent en traîtres, se rebellent contre Dieu et se soumettent aux tentations de celui qu'ils ont choisi comme chef. Ils deviennent les médiums de Satan par lesquels il communique à d'autres âmes, les doutes et l'infidélité dont il les a infatués. 




samedi 23 mars 2013

GETHSEMANE 1ère partie (4)

Quelle est donc la cause de cette souffrance qui lui a fait crier; "Mon âme est triste jusqu'à la mort"? Jésus nous l'explique dans Mathieu 26; 39: "Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi!"
Remarquez bien ce qu'Il dit là. Au verset 42, Il va redire la même chose: "Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite!"

Donc il apparaît que Jésus parle d'une coupe qu'il redoutait de boire. Il a fallu qu'il se présente trois fois dans trois prières pour se résoudre à absorber le contenu de cette coupe, et à la troisième fois Luc 22; 43 nous dit:  "Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. " Il semble bien que c'est cette coupe qui suscitait son angoisse, sa peur, sa crainte et sa souffrance. 

Pourtant quelques heures auparavant, chose étonnante, Jésus a présenté une coupe à ses disciples et Il leur a demandé de boire le symbole de sa vie: la sainte cène. Mais la coupe que Lui doit boire à Gethsémané le fait trembler de peur. Celle-là, Il ne la tend pas à ses disciples. Quelques heures aupparavant, il a tendu une coupe de grâce à ses disciples, Il les a invités à boire cette coupe car elle contenait le symbole de sa vie. Eux avaient besoin de sa vie.

Quelques heures après, il lui est présenté une coupe, ou Il la boit ou Il ne la boit pas, ou Il la prend ou Il ne la prend pas mais Lui seul peut y toucher. Que contient cette coupe?

C'est encore le prophète Esaïe au chapitre 53 qui nous le révèle. Esaïe 53; 5-6: "Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous."

Voyez-vous ce que contient cette coupe? La prophétie dit: "le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui". L'Eternel a fait retomber sur Lui la faute de nous tous. Cette coupe qui a suscité tant de souffrances pour Jésus contenait le châtiment divin contre le péché. Le châtiment qui nous donne la paix est sur Lui. L'Eternel a fait retomber sur Lui la faute de nous tous. "A fait retomber", retenons ce verbe, c'est comme quelque chose qui s'abat sur Jésus. 




Je lève les yeux





vendredi 22 mars 2013

GETHSEMANE 1ère partie (3)

Luc 22: 37 "Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s'accomplisse en moi: Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d'arriver." 
Jésus fait allusion à un texte, et Il dit que ce texte va s'accomplir en Lui. Il cite une petite partie de ce texte lorsqu' Il dit: "...Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs,..."

Où Jésus est-il allé chercher ce texte?

C'est un texte de l'Ancien Testament. Il se trouve au chapitre 53 du prophète Esaïe. Jésus dit à ses disciples que ce texte le concerne et que cela va s'accomplir en Lui. "Et ce qui me concerne est sur le point d'arriver."
Il dit là quelque chose de très intéressant. Jésus va expliquer à ses disciple et donc à quiconque lit son histoire, que pour comprendre ce qu'il va vivre, ce qui va se passer maintenant pour Lui, dans le jardin de Gethsémané, il faut le lire à la lumière de ce qui est écrit dans Esaïe 53.

Il cite le verset 12: "C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables." Et il dit dans Luc 22 "cela va s'accomplir en moi".
Esaïe 53 est un texte extraordinaire qui nous parle du serviteur de l'Éternel, présenté comme le serviteur souffrant. Pour Jésus, la souffrance du Messie décrite ici va s'accomplir, se réaliser, va débuter lorsqu'il va entrer dans le jardin de Gethsémané.

Il est dit dans Mathieu 26: 38, qu'en entrant dans Gethsémané, Jésus invite ses disciples à prier avec lui. Et là, Il leur dit:  "Mon âme est triste jusqu'à la mort". Et là se produit pour Jésus un changement, et c'est quelque chose d'étonnant. Jésus a dit: "je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s'accomplisse en moi", pas à l'extérieur de moi, pas en vous, mais en moi. Donc Jésus dit à ses disciples qu' il faut maintenant qu'ils regardent à ce que Lui va vivre.
Il y a un grand pas à faire dans notre vie spirituelle. Nous devons cesser de regarder à nous mêmes pour regarder ce que Christ a vécu en Lui-même en notre faveur, c'est la condition pour repartir dans un progrès spirituel.

Mais qu'est-ce qui lui faisait peur? On est amené à comprendre que la souffrance qui a jailli dans le cœur de Christ à ce moment-là n'avait pas de cause humaine. Elle avait une cause différente de la souffrance qu'il allait connaître le lendemain lors de sa condamnation à mort et de sa crucifixion...

...à suivre... 




jeudi 21 mars 2013

L'expérience de Lot doit servir d'avertissement

"Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s'avança vers l'orient. C'est ainsi qu'ils se séparèrent l'un de l'autre." (Genèse 13.11)

Les traits saillants du caractère d'Abraham se manifestèrent lors d'un conflit opposant des bergers. « Abraham dit à Lot: Qu'il n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi... Sépare-toi donc de moi: si tu vas à gauche, j'irai à droite; si tu vas à droite, j'irai à gauche. »

Lot vit que la plaine située près de Sodome correspondait davantage à ses aspirations matérielles, aussi choisit-il ce lieu. Si Lot avait manifesté la même courtoisie qu'Abraham, il lui aurait offert le choix. Mais Abraham ne s'estimait pas supérieur à ceux qui l'entouraient, il adopta un comportement humble. Il avait pourtant le droit de faire ce choix, mais il décida de se montrer courtois.

Au lieu de s'interroger sur ce qui était plus favorable à sa moralité et à sa piété, Lot ne pensa qu'à sa prospérité matérielle. Puis, Lot se trouva dans une position délicate à cause de la méchanceté des habitants de Sodome. Lorsque sa famille et lui furent emmenés par les assaillants de Sodome et Gomorrhe, Abraham vint les délivrer. Puis, le roi de Sodome proposa à Abraham une partie du butin, une fois de plus, il manifesta la vraie noblesse de son caractère. Il lui dit qu'il ne déroberait pas même un filou le lacet d'une sandale pour qu'il n'ait pas à dire:

« J'ai fait d'Abraham un homme riche. » Dieu avait promis à Abraham de grandes richesses, mais ce dernier ne souhaitait pas que l'on dise qu'un méchant lui avait offert les trésors qu'il possédait. Nous réalisons que chaque pas franchi par Abraham était un pas empreint de foi.

En lisant le chapitre 18 de la Genèse, nous apprenons que des visiteurs vinrent rendre visite à Abraham, assis à l'entrée de sa tente. Il s'agissait des anges de Dieu, l'un d'entre eux n'était pas moins que le Fils de Dieu. Lorsqu'ils se présentèrent devant sa tente, ils n'étaient que de simples étrangers, mais il sut leur témoigner les règles de l'hospitalité. La Parole de Dieu nous dit: « Ne soyez pas oublieux envers les étrangers, car sans le savoir certains ont hébergé des anges. » Abraham agit ainsi. Lorsque les visiteurs célestes se firent connaître à Abraham, ils lui dirent que leur visite avait une relation avec Sodome. Bien qu'Abraham n'habitât pas à Sodome et n'eût aucune relation avec cette ville, nous réalisons qu'il ne souhaitait pas que Sodome soit détruite si Dieu pouvait l'épargner. 

Abraham et Lot

mardi 19 mars 2013

Je connais un pays...

Je connais un pays par delà le ciel bleu,
Où tous les bienheureux seront auprès de Dieu,
Dans le repos parfait, le séjour ravissant;
Là, plus de deuil cruel, de douleur, de tourment.

Je connais un palais dans la sainte cité,
Plein de charme ineffable et de félicité,
Où Jésus est entré depuis longtemps déjà,
Et dans ses doux parvis, mon Dieu m'introduira.

Je connais un rivage où l'ouragan n'est plus
Où tout est pleine paix, car le port, c'est Jésus;
Aucun flot menaçant n'atteint le racheté,
Dans le céleste abri, loin du monde agité.

Je connais un cantique entonné dans les cieux,
C'est le chant de l'Agneau qui retentit joyeux;
Ò sublime harmonie, ô glorieux transport,
Bientôt je l'entendrai, qu'il est heureux, mon sort !


Dans la maison là-haut,
Où je serai bientôt,
Rien ne troublera plus
Le bonheur des élus.


lundi 18 mars 2013

Croyons-nous que Christ nous accordera la force de vaincre?

"Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions." (Éphésiens 2.10)

Nous vivons à une époque où l'ennemi oeuvre avec fourberie et perversité, notre seule assurance étant de crucifier notre moi. Or, nous avons une propension naturelle à nous séparer de Dieu et de sa vertu, mais chacun d'entre nous sera jugé selon ses actions...

Vous serez confrontés à de nombreuses tentations lors de votre cheminement terrestre, mais si vous poursuivez votre lutte, Christ vous accordera le succès. Plus les épreuves sont ardues, plus précieuse est la victoire. En puisant de l'énergie à la seule véritable Source, vous serez abondamment bénis. Mais il vous faut apprendre à rechercher du réconfort auprès de Jésus-Christ, il est notre soutien. Apportons, en prière, nos peines et nos chagrins à notre Maître.

Il est important de croire en Jésus. Nous entendons souvent: « Croyez, croyez, tout ce que vous avez à faire, c'est croire en Jésus. » Mais, il convient de nous interroger: « Que dissimule cette conviction? » Nombreux sommes-nous à posséder une foi apparente, mais nous ne l'insérons pas à notre caractère. Il a été dit que le diable vacilla et crut. Convaincu que Christ était le Fils de Dieu lorsqu'il était au ciel, il fut néanmoins en conflit avec lui sur la terre, et transforma notre monde en champ de bataille. Il croyait en Christ, mais cela pouvait-il le sauver? Non, car il n'avait pas intégré Christ à sa nature profonde et à son existence. Il nous faut posséder cette foi oeuvrant par amour et purifiant l'âme, ainsi la foi en Christ nous permettra d'écarter tout ce qui offense la vue.

Aussi longtemps que nous ne posséderons pas cette foi agissante, nous ne progresserons pas. Vous pouvez admettre que Christ est le Sauveur du monde, mais est-il votre Sauveur? Croyez-vous, aujourd'hui, qu'il vous accordera la force de dominer chacun de vos travers? Il nous faut grandir et atteindre la pleine stature d'hommes et de femmes en Jésus-Christ. De plus, élevons un temple inappréciable à la gloire de notre Maître. Il a dit: « J'habiterai en eux et je marcherai avec eux; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. »...

Tout réside dans le fait de mener soit une vie vertueuse, soit une vie pécheresse. Il n'est pas impossible que Christ dise à certains d'entre nous qu'il a honte de les appeler frères et soeurs, pourtant notre Sauveur se tient aux côtés de ceux qui ploient sous leurs fardeaux, prêt à les secourir, car il déborde de miséricorde...

Il a revêtu notre nature pour nous défendre, car nous sommes assaillis par la tentation. Ne l'accepterons-nous pas en tant que notre Sauveur? Meurtris et souffrants par la piqûre du péché, il est plus que temps d'appeler le Sauveur à notre secours. 


samedi 16 mars 2013

GETHSEMANE 1ère partie (2)

Jésus était dans la chambre haute ce jeudi soir. Dans Jean 16: 32, Il dit à ses disciples avant le drame qui va se jouer cette nuit-là: "Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi.
Et dans Marc 15: 34, quelques heures après avoir dit: " Je ne suis pas seul, car le Père est avec moi." il est écrit: "Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné".
On est alors en droit de se poser la question: Que s'est-il passé pour Jésus entre ce jeudi soir et le vendredi après-midi?

Nous avons un autre exemple dans Jean 17:21-22. C'est toujours ce fameux soir et Jésus dit dans sa prière enregistrée par Jean: "Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi," (lire les versets suivant).

On est étonné lorsqu'on lit dans Mathieu 26: 36-39 la prière qu'il a formulée en entrant dans le jardin: "Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je m'éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi."
Il y a une nette différence entre la prière pleine de confiance et d'assurance rapportée dans Jean 17 et la prière de Géthsémané pleine d'angoisse et de crainte. Pouvons nous comprendre ce changement? Il y a un texte dans Luc 22 fort intéressant. Jésus avait prévu ce changement.

Le voyons nous?...

Jardin de Géthsémané
 

GETHSEMANE 1ère partie (1)

Réjouissons-nous car le Seigneur nous a amenés à considérer son Évangile, cette Bonne Nouvelle. C'est un sujet de joie permanant pour nos coeurs.

Nous devons considérer Christ avec intelligence, avec ferveur, avec amour et le considérer non pas comme une statue magnifique que l'on admire en permanence mais le considérer au point de comprendre ce qu'il a vécu en notre faveur.

La Bible aussi nous exhorte à considérer les souffrances de notre Rédempteur. Elles ont été manifestées depuis le début de son ministère: Il a été confronté avec satan dans le désert, Il s'est heurté à l'incompréhension de ses disciples lorsqu'Il voulait leur parler de ses souffrances et de sa mort. Notre Seigneur fut confronté également à la fermeture d'esprit des chefs juifs, du peuple pour lequel Il avait tant fait. Tout au long de son ministère, sa souffrance s'est amplifiée. Il a vécu le summum de ses souffrances dans le jardin de Gethsémané.

C'est pourquoi le livre des Actes, l'Épître aux Hébreux, la Bible dans son ensemble, Esaïe 53, Psaume 22... nous invitent à considérer les souffrances de notre Rédempteur.

Olivier du jardin de Gethsémané
Considérer les souffrances de Christ, c'est voir, c'est percevoir l'Amour qu'il nous a manifesté.

A suivre...


vendredi 15 mars 2013

Dormons en paix

"Je me couche et je m'endors en paix, car toi seul, ô Éternel! Tu me donnes la sécurité dans ma demeure." Psaume 4: 9

Combien il est beau de savoir que nous avons quelqu'un qui veille, qui prend soins de nous malgré ce que nous sommes. Il aurait pu nous détruire! Nous, de simple créature, que représentant nous face à Sa grandeur, à l'univers. Il aurait suffit d'une parole, seulement de quelque mots, mais nous avons un Dieu "qui est bon, car sa miséricorde dure à toujours!"

Il me connais, il vous connais personnellement, "même vos cheveux sont tous comptés" Mathieu 10: 30. Nous pouvons donc Lui faire entièrement confiance, il sait parfaitement de quoi nous avons besoins, de travail, nourriture.. approprions nous donc ses mérites par le sang de son Fils notre sauveur. "Cherchez premièrement le royaume et la Justice de Dieu; et toutes ces choses vous serons donnés par dessus. ne vous inquiétez pas du lendemain.." Mathieu 6: 33-34.

C'est donc avec assurance que nous pouvons aller dormir, en paix. Reposons nous vraiment en Christ, renonçons à notre orgueil et laissons Le entrer dans notre cœur, qu'il y prenne toute la place, laissons nous diriger par son Esprit Saint. Dieu nous laisse le choix, et ne feras rien sans notre accord. Voulez-vous être en paix?

...bonne nuit!


Tendez vers l'héritage céleste

"Si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui." (Matthieu 11.23)

Dieu promit à Abraham et à sa postérité qu'ils posséderaient des terres et des biens alors qu'ils n'étaient que des étrangers et des gens de passage. Cet héritage ne serait offert à Abraham et à ses enfants qu'une fois la terre purifiée. Abraham recevrait un titre pour sa propriété et ses biens; et les enfants d'Abraham recevraient un titre pour leurs biens. Chacun d'entre nous devrait constamment conserver à l'esprit que ce monde n'est pas notre demeure éternelle, car notre héritage se trouve sur une terre renouvelée. La destruction par le feu de Sodome et de Gomorrhe symbolise l'anéantissement final de la terre. Il n'est pas prudent que l'un d'entre nous place ses espoirs dans cette vie. Nous désirons, premièrement, rechercher le royaume de Dieu et sa justice.

Les villes de Sodome et Gomorrhe étaient aussi belles que le jardin d'Éden. L'Éternel avait répandu ses bénédictions sur cette portion de la terre. Tout y était beau; tout y était magnifique; pourtant cela ne poussa pas les individus à honorer le Dispensateur. Lorsque l'Éternel fit pleuvoir le feu et le soufre du ciel pour consumer Sodome et Gomorrhe, ce lieu devint une désolation! Combien facilement le souffle de Dieu transforma ce lieu merveilleux en un lieu abominable!

La destruction de Sodome fut une leçon pour ceux qui vivaient à l'époque du Christ, et en est une pour nous maintenant (voir Matthieu 11.20-24). Nous constatons que la culpabilité de ces hommes fut mesurée selon la portion de lumière qui leur fut impartie. C'est une leçon pour tous ceux qui ont reçu la précieuse lumière de vérité, allumée pour eux par Dieu.

Vous pouvez croire que vous avez accepté la vérité, que vous la comprenez, mais vous vous arrêtez à ce niveau et ne progressez pas davantage. C'est une chose que d'accepter et de posséder la vérité et une autre de la posséder en Jésus. Alors que vous prenez part à cette oeuvre, que vos mains et votre esprit s'activent, il est nécessaire que vous méditiez, réfléchissiez et priiez sérieusement. Vous désirez posséder cette lumière venant du ciel pour qu'elle accomplisse quelque oeuvre utile en vous. Vous désirez cette foi représentée par l'or. Vous souhaitez cultiver l'amour de Jésus dans votre coeur et conserver à l'esprit l'image de ces mêmes anges, apparaissant à Abraham et à Lot, lesquels sont peut-être en votre sein, bien que vous ne puissiez point les voir. 

jeudi 14 mars 2013

Satan nous pousse à dépendre de nous-mêmes

"Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal." (Genèse 3.5)

S'étant montrés attentifs à la voix du tentateur, nos premiers parents perdirent leur belle maison d'Éden. Satan découvrit qu'Ève était disposée à prêter l'oreille à ses paroles charmeuses et sut percevoir chez elle une aptitude à douter de la parole de Dieu...

Satan désirait que la transgression leur paraisse comme une véritable bénédiction et l'interdiction de cueillir du fruit de l'arbre comme une grâce dérobée par Dieu. « Si vous en mangez, vos yeux s'ouvriront, dit-il, et vous serez comme des dieux. Vous serez comme Dieu lui-même en connaissance et en puissance. »... Genèse 3.


Quelle belle entrée en matière! « VOUS connaîtrez le bien et le mal. » Genèse 3:5   Cette connaissance fut acquise, mais quelle connaissance! En la découvrant, ils héritèrent la malédiction du péché. Ève convoita ce que Dieu avait interdit. Elle manifesta méfiance et indépendance vis-à-vis de Dieu et de sa bonté, car souhaitant agir à sa guise. Ève offrit le fruit à Adam et devint sa tentatrice. Elle allait devenir un dieu et une loi pour elle-même. Elle ne connaîtrait aucune réserve. Ce péché, apparemment léger, fit d'elle un transgresseur de la loi de Dieu.

En acceptant de manger le fruits défendu, nous voyons que sa vas plus loin que le simple aspect gustatif, «  La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue...  » Genèse 3:6  ni seulement à la désobéissance du Dieu Créateur, mais en acceptant le fruits de Satan, Elle se mit sous son autorité, et de ce faite Satan prend la place de Dieu et c'est sa le péché, vouloir prendre la place de Dieu. Daniel chapitre deux nous explique très bien cela avec la vision de la statue du rois; le fait de ne pas écrire exactement leur nouveaux prenons par rapport à ceux donné par le Roi (les tablettes historique, nous montrent que dans la bible ils ont "tordu" volontairement leur noms, car ils signifiaient en babylonien des divinités), le fait de refuser les met du Roi, (dans le langage hébraïque, les thermes utilisés dans ses verset se réfère aux service religieux), le fait de vouloir consommer des« légumes à manger et de l'eau à boire » Daniel 2:12 (qui est un rappel de la Genèse 1:29 montre sa motivation religieuse et non seulement diététique voir aussi Lévitique 11:29-40) nous révèlent que Dieu est notre créateur et non le roi et non plus Satan, ceci nous rappellent que la religion ne concerne pas seulement l'esprit, mais aussi la vie du corps. Adam et Eve on déterminé le sort de l'Humanité par un choix alimentaire. Ils se sont mis sous le pouvoir de Satan et plus de Dieu.

Notre Seigneur Jésus est venu sur cette terre et a été tenté par le même ennemi. Il parcourut la terre sur laquelle Adam succomba, mais lui, demeura inébranlable. Il tint tête au diable et fut un Conquérant au nom de la race humaine. L'univers céleste triompha. Satan s'approcha de Christ et lui présenta ses tentations perfides. Il désirait lui faire douter des plans et de la loi de Dieu pour qu'il occupe une position indépendante; mais le tentateur échoua. Christ n'allait entamer aucune querelle avec Satan. Il croisa l'ennemi de Dieu par la Parole de Dieu: « II est écrit ».

« Vous ne vous appartenez pas à vous-même; vous avez été rachetés à un grand prix. » 1 Corinthiens 6:19-20 Et quel prix!: Le sacrifice du Fils de Dieu pour sauver un monde perdu!... Tous ceux qui sont unis en Christ sortiront du monde et seront mis à part. Ils n'iront pas dans ce monde de leur propre chef. Ils ne fréquenteront pas d'individus pouvant les induire à la tentation. Ils ne contracteront point d'habitudes mondaines. Ils fréquenteront l'école du Christ pour s'instruire auprès du grand Enseignant. Il invite chaque âme: « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. » Mathieu 11:28

mercredi 13 mars 2013

Christ est notre unique échelle

"Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, 
et son sommet touchait au ciel... Et voici, l'Éternel se tenait au-dessus d'elle; 
et il dit: La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité." (Genèse 28.12-13)

L'échelle est le moyen dont se sert Dieu pour communiquer avec la race humaine. Par l'échelle mystique, l'évangile fut prêché à Jacob. L'échelle s'étant élevée de la terre vers les cieux, la gloire de Dieu couronna l'échelle, ainsi par sa nature divine, Christ atteignit l'infini et fut un avec le Père. Comme l'échelle, dont le sommet touche le ciel, et la base repose sur la terre, Christ, bien qu'étant Dieu, revêtit sa divinité d'humanité et se retrouva sur terre en « ayant adopté la coutume de l'homme ». L'échelle serait inefficace si elle ne reposait point sur la terre ou n'atteignait point les cieux.

Dieu apparut dans toute sa gloire au-dessus de l'échelle, observant avec compassion un Jacob égaré et coupable et lui adressa des paroles d'encouragement. C'est par Christ que le Père voit les êtres coupables. Les anges compatissants communiquaient avec les habitants de la terre par le moyen de l'échelle. C'est en s'attachant au Christ que sont sauvés les êtres humains.

Nous montons au ciel en gravissant l'échelle, échelon après échelon - elle représente la hauteur de la tâche du Christ. Attachons-nous bien au Christ, escaladant l'échelle par les mérites du Christ. Stagner, c'est cesser de grimper, c'est tomber et mourir...

La question posée par les hommes et les femmes observant fixement le ciel est la suivante: « Comment puis-je obtenir la demeure qui m'est destinée? » En devenant participant de la nature divine. En échappant à « la corruption du monde par la convoitise ». En pénétrant dans le lieu très saint grâce au sang de Jésus. En nous attachant à l'espoir placé devant nous par l'évangile. C'est en étant en Christ, menés par lui, croyant et oeuvrant avec confiance, nous consacrant à notre mission et poursuivant notre progression vers Dieu, que nous serons victorieux...

Nous vous orientons vers les demeures que Christ prépare pour tous ceux qui l'aiment et vers cette ville, dont les fondations ont été érigées par Dieu, l'architecte et le constructeur. Gravissez pas à pas les échelons de l'échelle et vous parviendrez à Dieu et à sa Ville sacrée. Tous ceux qui escaladeront résolument l'échelle connaîtront immanquablement la vie éternelle. « C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée. » 


mardi 12 mars 2013

Notre foi doit croître sans cesse

"Mettez en œuvre votre salut avec crainte et tremblement,  
car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, 
selon son bon plaisir." (Philippiens 2.12,13)

Pour les êtres humains, plaire à Dieu constitue une motivation idéale pour entreprendre des efforts persévérants et intenses, proportionnels à la valeur de l'objet qu'ils cherchent à obtenir. « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » Hénoc marcha avec Dieu. Insatisfait de sa propre compagnie, il chemina avec Dieu. Il agréa Dieu. L'Éternel est attristé lorsque ceux qu'il a créés deviennent pécheurs. Nous devons constamment marcher avec Dieu et être instruits par Jésus-Christ, il vainquit chacune des tentations se présentant à nous. Il fut tenté en tous points comme nous, mais ne pécha point.

L'Éternel attire les êtres à lui pour marcher avec eux, travailler avec eux, leur enseigner comment il sortit vainqueur de chacune des tentations, malgré son humanité, et comment ils peuvent agir de même grâce aux dispositions prises par l'Éternel. À chaque tentation, il existe un moyen de résister en cheminant humblement avec Dieu. Sans foi et sans foi croissante, il est impossible de plaire à Dieu.

Malgré leur nature déchue, les individus peuvent accomplir les actions sollicitées par Dieu grâce à l'aide qu'il leur fournit. Ils peuvent marcher, travailler et vivre par la foi en Jésus. Dieu n'est pas satisfait de ceux qui mènent une vie purement matérielle. Il a formé les êtres humains selon l'image divine. Il escomptait qu'ils possèderaient le caractère de Dieu en obéissant à sa loi et à l'expression de son divin caractère. L'Éternel leur a offert une âme, une intelligence et des sentiments. Ces dons leur furent confiés pour être entraînés et améliorés. Il leur a également accordé une conscience pour qu'ils l'honorent et l'apprécient. Il leur a offert la connaissance et la vertu. Ces dispositions sont appelées à maintenir la suprématie que Dieu leur a assignée.

Le Seigneur s'attend à ce que chaque individu exerce sa foi. L'essence authentique et vitale du christianisme est celle de saisir par la foi ce qui ne se voit point et d'atteindre l'efficacité spirituelle découverte en Christ. Si l'on ne se perfectionne pas en faisant fructifier les dons de Dieu, il est impossible d'atteindre cette foi motivée par l'amour et purifiant l'âme. Ne cultiver qu'un certain nombre des talents confiés par Dieu n'est pas suffisant. En nous laissant toucher par la vie et le caractère de Dieu, nous développons notre conscience. Il s'agit d'un cheminement spirituel avec Jésus-Christ, partageant sa nature divine et abolissant les corruptions du monde introduites par la convoitise. 



lundi 11 mars 2013

Les conséquences du péché

"Et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin." (Genèse 3.8)

Adam n'évalua pas toutes les conséquences de sa désobéissance. Il ne méprisa pas Dieu et ne dit rien à l'encontre de son Père céleste; il désobéit simplement à son ordre. Combien sont-ils aujourd'hui qui agissent de même? Or leur culpabilité est supérieure à celle d'Adam, car ils connaissent l'exemple de sa désobéissance et les terribles conséquences de son acte. Ces dernières devraient constituer un garde-fou et les éclairer sur la portée de la transgression de la loi de Dieu. Ils possèdent donc une vision claire à ce sujet et aucune excuse permettant de justifier leur culpabilité quant au reniement et à la désobéissance de l'autorité de Dieu.

Adam céda à la tentation. Comme nous sommes instruits dans ce domaine, il nous est possible d'évaluer le processus et considérer la gravité de l'acte qui ne se situe pas au niveau du péché lui-même, mais vis-à-vis de l'insubordination envers la volonté de Dieu, ce qui correspond à une dénégation virtuelle de Dieu par le refus de ses lois...

La loi du moi prédomine. La volonté humaine s'est imposée. Lorsque la sainte volonté de Dieu se manifesta pour être obéie, respectée et honorée, celle de l'homme emprunta son propre cheminement, proposant ses propres solutions, ainsi il y eut désaccord entre l'agent humain et le Divin.

La chute de nos premiers parents brisa la chaîne d'or reliant l'obéissance manifeste de l'être humain à la volonté divine. L'obéissance ne fut plus considérée comme étant une nécessité absolue, les êtres humains suivant leurs propres inclinations. Faisant allusion aux habitants de l'ancien monde, l'Éternel déclara qu'ils étaient mauvais et continuaient à l'être. Le Seigneur Jésus dit: « J'ai gardé les commandements de mon Père. » Comment? Comme un homme. « Voici, je viens faire ta volonté, Ô Dieu ». Devant les accusations des Juifs, il se tint debout, devant eux, avec un caractère pur, vertueux et saint. Il leur dit: « Qui de vous me convaincra de pécher? »

Nous ne pouvons servir Dieu autrement que comme des êtres humains, selon notre nature rachetée par le Fils de Dieu. Nous nous tenons devant Dieu, justifiés par la grâce du Christ, comme si nous n'avions jamais péché. Nous ne croîtrons jamais si nous considérons qu'il nous faut agir comme le feraient les anges. Tournons-nous par la foi en Jésus-Christ et manifestons notre amour envers Dieu en obéissant à ses commandements.


dimanche 10 mars 2013

Eden et Gethsémané

"Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes." (Romains 5.19)

Nous devrions méditer avec soin sur la vie du Christ et l'étudier avec le désir de comprendre la raison pour laquelle il vint sur cette terre. Nous ne pouvons aboutir à une conclusion qu'en sondant les Saintes Écritures, Christ nous a encouragés à le faire, en disant: « Elles rendent témoignage de moi ». Nous pouvons découvrir les vertus de l'obéissance et le caractère répréhensible de la désobéissance en étudiant la Parole. « Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. » Romains5:19.

Souillé par la désobéissance, le jardin d'Éden devrait être étudié avec soin et comparé au jardin de Gethsémané où le Rédempteur du monde souffrit l'agonie suprême en assumant les péchés du monde entier. Écoutez la prière du Fils unique de Dieu: « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite! » Luc 22:42

Et, il pria une troisième fois, prononçant les mêmes paroles. C'est ici que la coupe mystérieuse trembla entre les mains du Fils de Dieu. Allait-il essuyer la sueur sanglante de son breuvage mortel et abandonner la race humaine? Les gémissements, la misère et la ruine d'un monde perdu défilent, tel un spectacle hideux, sous ses yeux.

« Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » Luc 22:44. « Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. » Luc 22:43.

Le conflit est achevé; Jésus consent à honorer son Père en accomplissant sa volonté et en portant la malédiction, conséquence de la transgression humaine. Il fut obéissant jusqu'à la mort, une mort sur la croix. Voilà ce qu'impliqua la désobéissance d'Adam et ce que l'obéissance du Fils de Dieu signifie pour nous.

Le bonheur des êtres humains dépend de leur obéissance aux lois de Dieu. En agissant de la sorte, ils s'entourent d'un écran protecteur les préservant du mal. Personne ne peut connaître le bien-être en s'écartant des exigences divines et en suivant imprudemment un modèle de vie personnalisé. 




Disposés à être enseignés

"Ainsi parle l'Éternel: placez-vous sur les chemins, regardez, informez-vous des antiques sentiers: où donc est le bon chemin? Marchez-y, et trouvez le repos de vos âmes." (1 Jérémie 6.16)

Après avoir demandé au Seigneur la connaissance de sa volonté, la sagesse céleste, la lumière de son Saint-Esprit, celui qui sonde les Écritures constatera que les passages qui étaient obscurs à son intelligence se sont soudain éclaircis, et il comprendra son devoir comme jamais auparavant. Jésus déclare: « Mon enseignement n'est pas de moi mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu, ou si mes paroles viennent de moi-même. » (Jean 7.16,17.)

La connaissance de la vérité divine est promise à ceux qui obéiront à la lumière et à la vérité qu'ils ont reçues. Passer par la porte étroite ne dépend pas de la richesse ou du savoir, mais de la possession d'un esprit prêt à se laisser enseigner. Celui qui apprécie le premier rayon de lumière céleste, se l'approprie, marche en harmonie avec celui-ci et se laisse sanctifier par lui; recevra davantage de lumière. Il comprendra que l'Évangile est le plan du salut. [...]

Celui qui possède un coeur obéissant, qui est prêt à accomplir la volonté de Dieu, ne recevra pas simplement la vérité avec joie, mais sondera aussi avec ferveur la vérité comme un trésor caché. Il s'approchera des Écritures avec un esprit humble et disposé à se laisser enseigner, cherchant à comprendre comment il peut marcher dans la lumière, demandant: « Seigneur que veux-tu que je fasse? » (Actes 9.5.) Il est prêt à tout sacrifier, si nécessaire, afin de demeurer en harmonie avec la volonté de Dieu.

Ce n'est pas toujours facile d'obéir à la volonté de Dieu. Cela suppose une fermeté dans la résolution de passer par la porte étroite et d'avancer dans l'étroit chemin qui conduit à la vie éternelle; car de tous côtés des voix invitent l'âme dans des voies interdites. Ceux qui aiment la richesse, l'honneur et les hautes positions; ne pourront passer la porte étroite à moins d'abandonner leurs idoles. L'espace manque pour entrer par cette porte étroite chargés des affaires de ce monde.

Celui qui souhaite passer par cette porte doit se consacrer entièrement à Dieu. Jésus déclare: « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. » (Matthieu 16.24.) 


Dieu est amour

 

"Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui." (1 Jean 4.16)

« Dieu est amour. » Sa nature, ses lois, ses voies, tout en lui est amour. Tel il est, tel il a été, tel il sera. En celui « qui siège sur un trône éternel », qui « habite une demeure haute et sainte », « il n'y a aucune variation ni aucune ombre de changement » (Ésaïe 57.15; Habacuc 3.6; Jacques 1.17.)

Chaque manifestation de sa puissance créatrice est l'expression d'un amour infini. À tous les êtres, la souveraineté de Dieu assure des bienfaits sans bornes...

L'histoire du grand conflit entre le bien et le mal, depuis le jour où il éclata dans le ciel jusqu'à la répression finale de la révolte et l'extinction totale du péché, n'est qu'une démonstration de l'inaltérable amour de Dieu.

Le Maître de l'univers n'est pas le seul dans l'accomplissement de sa grande oeuvre. Il y est secondé par un être capable d'apprécier ses desseins et de partager la joie qu'il trouve dans le bonheur de ses créatures. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu ». Christ, la Parole, le Fils unique de Dieu n'est qu'un avec le Père éternel: un par sa nature, un par son caractère, un dans ses desseins. Il est le seul être qui puisse entrer dans tous ses conseils et partager toutes ses pensées...

C'est par son Fils que Dieu a créé tous les êtres célestes. « C'est en lui que tout a été créé,... les trônes, les dominations, les autorités, les puissances: tout a été créé par lui et pour lui. » Ministres de Dieu, les anges, tout resplendissants de la lumière de sa présence, s'élancent, d'un vol rapide, pour exécuter ses volontés. Mais celui qui est au-dessus d'eux tous, le Fils, l'Oint de l'Éternel, « le rayonnement de sa gloire », « l'empreinte de sa personne », exerce le commandement suprême...

À la base du gouvernement de Dieu se trouve une loi juste, une loi d'amour, une loi sublime assurant le bonheur de tous les êtres responsables qui s'inclinent avec joie devant ses injonctions. De ses créatures, Dieu demande une soumission intelligente faite d'amour, de confiance et d'admiration. Ne pouvant accepter une obéissance forcée, il leur accorde une entière liberté, condition essentielle d'un service volontaire. 

 Mont Sinaï