vendredi 25 juillet 2014

Le symbolisme de SANCTUAIRE le PARVIS 2° partie


LE PARVIS suite et fin

Voyez le merveilleux sentiment exprimé dans le Psaume 65 : 4 « Bienheureux celui que tu as choisi et que tu fais approcher : il habitera tes parvis. Nous serons rassasiés du bien de ta maison, de ton saint temple. », la version Louis Segond dit : « Heureux celui que tu choisis et que tu admets en ta présence, Pour qu’il habite dans tes parvis! Nous nous rassasierons du bonheur de ta maison, De la sainteté de ton temple. » Remarquez qu’il est dit particulièrement que Dieu admettra la personne à s’approcher de Lui. Le sanctuaire était l’image visuelle donnée par Dieu au peuple d’Israël pour illustrer comment il pouvait s’approcher de Lui.

Le premier pas se faisait dans la cour, protégé par la clôture de toile blanche, bien évidente autour du sanctuaire. Celui qui entre dans la cour commence son approche de Dieu. Christ Lui-même a beaucoup à dire sur cette expérience. « J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. » (Luc 22 : 53). Quand Christ était à Jérusalem, il passa beaucoup de temps dans la cour du sanctuaire, secourant le peuple qui venait dans ce lieu.

Regardons ce texte qui se rapporte d’une manière intéressante au parvis du sanctuaire. 2 Corinthiens 6 : 11 à 13 : « …notre cœur s’est élargi. Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous… rendez-nous la pareille… élargissez-vous aussi! ». Ainsi, dans la cour, lieu de rencontre, les cœurs devaient aussi s’élargir.

Quand Salomon eut terminé la structure du plus grand de tous les temples, il construisit dans la cour une tribune (ou estrade) d’airain où il offrit la prière de dédicace du temple, « car Salomon avait fait une estrade d’airain, longue de cinq coudées, large de cinq coudées, et haute de trois coudées, et l’avait mise au milieu de la cour ; et il s’y tint, et fléchit les genoux en face de toute la congrégation d’Israël, et étendit ses mains vers les cieux » (2 Chroniques 6 : 13). 

Le mot « cour » employé à cette occasion est « azarah », ce qui signifie « compagnon » en hébreux. Ce même mot fut employé en relation avec Adam et Eve : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde. » (Genèse 2 : 18).

Christ remplit ce rôle de compagnon pour tout individu. « Que gagnes-tu à verser mon sang, A me faire descendre dans la fosse? La poussière a-t-elle pour toi des louanges? Raconte-t-elle ta fidélité? Ecoute, Eternel, aie pitié de moi! Eternel, secours-moi! » (Psaume 30 : 10-11).

Nous pouvons remplacer le mot « aide » par le mot « cour » et dire : «  Seigneur, sois ma cour, ou, sois mon compagnon » Ainsi, au moment ou l’individu marche dans cette cour, Dieu pose son bras autour de lui et dit : « Regarde, je serai ton compagnon. Je te conduirai à bonne fin ». « Que gagnes-tu à verser mon sang ? ». Si le pécheur emploie son propre sang pour payer son expiation, il sera détruit. Mais Dieu pourvoit par le sang de Christ à la place du sang du pécheur et met alors ses bras autour de lui pour l’aider.

« Vous observerez ce qui concerne le sanctuaire et l’autel, afin qu’il n’y ait plus de colère contre les enfants d’Israël. » (Nombres 18 :5). C’est là que la cour a sa plus haute signification dans la vie personnelle du chrétien. C’est un texte magnifique.

Comme Christ mourut pour tous et souffrit la colère pour chaque pécheur, maintenant le pécheur entre dans une relation directe avec Christ son compagnon. Il dit à l’homme : « je prendrai ton péché et détournerai l’effet pernicieux de ta conduite sur moi, ainsi tu en seras délivré ». Le prêtre en service dans la cour à la charge de s’occuper, à l’autel des holocaustes, de prendre les péchés de l’individu, de les mettre sur l’animal, et le pose sur l’autel, de façon à ce que les effets de ces péchés ne causent pas la colère et la destruction.

Maintenant, c’est ce que Dieu fait dans le vie du chrétien chaque jour dans la cour. Ainsi, être dans la cour apporte une aide immédiate et Christ entoure de ses bras celui qui y entre et dit : « Je prendrai soin de toi ; je te conduirai sur le trône ».



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