mardi 17 décembre 2013

Apprendre à ne pas regarder à soi-même




"C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles "
(2Corinthiens 4 : 16-18)


     Certaines personnes disent: "Chaque fois que je me regarde, je trouve quelque chose qui me condamne." Bien sûr! La liberté de la condamnation ne se trouve pas en nous-mêmes, mais en Jésus-Christ. Au lieu de nous regarder, nous devons Le regarder. Il ne viendra jamais un temps où l'on ne trouvera plus de condamnation en regardant à soi-même.

     La chute de Satan a été le résultat de son regard sur Lui-même. La restauration de ceux dont il a causé la chute ne peut venir que part le fait de regarder à Jésus. "Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé" (Jean 3:14).  Le serpent a été élevé pour qu'on le regarde. Ceux qui regardaient étaient guéris. (voir dans le blog, l'article GETHSEMANE 1ère partie (8)). Il en est de même avec le Christ.

     L'entrée en Christ est seulement le début, et non la fin, de la vie chrétienne. C'est l'entrée à l'école où nous allons apprendre de Lui. "Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes." (Mathieu 11:29). Il prend l'homme impie avec toutes ses mauvaises habitudes et pardonne tous ses péchés, de sorte qu'on le considère comme s'il n'avait jamais péché. Ensuite, Il continue de lui donner Sa propre vie, par laquelle il va pouvoir vaincre ses mauvaise habitudes.


     Le fait d'être associé au Christ va nous révéler de plus en plus nos défauts, de même que le fait de fréquenter un homme cultivé nous rend conscient de notre ignorance. Comme un fidèle témoin, Il nous indique quelles sont nos faiblesses. Mais ce n'est pas pour nous condamner. C'est de la compassion, et non de la condamnation, qu'il manifeste à notre égard. C'est cette compassion qui nous encourage et nous rend capable de vaincre.


     Lorsque le Seigneur signale un défaut dans notre caractère, c'est comme s'il nous disait: "Tu as besoin de quelque chose, et j'ai ce qu'il te faut!" Quand nous apprendrons à considérer la réprimande sous cet angle, nous nous réjouirons au lieu de nous décourager.






vendredi 13 décembre 2013

"Soyez parfait": Une promesse plutôt qu'un ordre.

Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, 
faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Mathieu 5:44-48)


Le Seigneur veut que nous soyons parfaits; il est donc écrit: Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Il nous a donné, à chacun, toute la grâce dont il dispose, apportant toute la richesse de son salut, afin que chacun soit présenté parfait en Christ Jésus.

Le but même de ce don de sa grâce illimitée est que nous soyons rendus semblables à Jésus, qui est l'image de Dieu. Il est écrit: "Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ... jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus... à l'état d'homme (par)fait." (Ephésiens 4:7-13)

  Voulons-nous être semblable à Jésus? Alors:
      Recevons la grâce qu'Il a si abondamment et si gratuitement donnée.
    Recevons-la dans la mesure ou Il l'a donnée, et non dans la mesure ou nous pensons la mériter.
     Soumettons-nous à elle, afin qu'elle puisse accomplir en nous et pour nous le merveilleux dessein pour lequel elle est donnée et elle le fera.
  Elle nous rendra semblable à Jésus.
  Elle réalisera le projet et le désir de Celui qu'il l'a donnée.
  "Livrons-nous nous-même à Dieu" 

Qu'aucun chrétien déclaré ne consulte ses propres imperfections et dise qu'il est impossible pour un chrétien de vivre une vie sans péchés. Il est impossible pour un véritable chrétien, qui possède une foi complète (une pleine confiance), de vivre autrement. 

"Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?" (Romains 6:2)

Avons nous cette foi?



mercredi 11 décembre 2013

Pourquoi croire que c'est si dur?

"j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons." (Actes 26:14)


Les difficultés surviennent parce que bien trop souvent nous essayons de servir Dieu avec la puissance du diable. Pourtant cela n'est jamais possible. On ne peut pas cueillir des raisins sur des épines, ni des figues sur des chardons. La qualité de l'arbre doit changer de la racine jusqu'aux branches. Il doit être entièrement renouvelé. "Il faut que vous naissiez de nouveau." (Jean 3:7)

Que personne n'essaye de servir Dieu avec autre chose que Sa puissance vivante et présente qui fait de nous une nouvelle créature par l'action de Sa Parole créatrice au travers du sang de l'Agneau; avec autre chose que la grâce surabondante qui condamne le péché dans la chair et règne par la justice pour la vie éternelle. 

"Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur." (Romains 5:20-21) 

"Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché" (Romains 8:3)

Alors, c'est vraiment en "nouveauté de vie" que l'on sera au service de Dieu. "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie." (Romains 6:4) Alors on s'apercevra que son joug est vraiment facile et Son fardeau léger. Alors on découvrira que son service s'accompagne effectivement d'une joie indicible et glorieuse. "Lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse" (1 Pierre  1:8)

Jésus a-t-il parfois trouvé difficile de faire le bien? Chacun répondra "Non", sans hésiter. Mais pourquoi? Il a pris la même chair et le même sang que les nôtres. "Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous" (Jean 1:14) Et Il a été fait précisément de la même sorte de chair que celle qui existait alors dans ce monde. Il devait devenir en tout semblable à ses frères. "En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple" (Hébreux 2:17).
En toutes choses: il n'est pas dit, en toutes choses sauf une. Il n'y a aucune exception. Par Lui-même Il était aussi faible que nous, car Il dit: "Je ne puis rien faire de moi-même" (Jean 5:30)

Alors pourquoi trouvait-Il toujours facile de faire le bien? Parce qu'Il ne se fiait pas à Lui-même, mais plaçait toujours sa confiance en Dieu seul. Il cherchait toujours à servir Dieu, et ce, seulement avec la puissance de Dieu.

Mais, "Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde" (1 Jean 4:17). Il nous à " laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces" (1 Pierre 2:21) "car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son dessein bienveillant" (Philippiens 2:13). "Tout pouvoir" Lui à été donné "dans le ciel et sur la terre." (Mathieu 28:18). Et Il désire que nous devenions "fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse" (Colossiens 1:11).




dimanche 1 décembre 2013

La création...


"Les cieux ont été faits par la parole de l'Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche...Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe. (Psaume 33:6, 9) Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée. (Psaume 104:5)"


Lorsqu'elle sortit des mains du Créateur, la terre était d'une éclatante beauté. Sa surface, certainement ondulée de montagnes et de collines, parsemée de lacs délicieux et arrosée de superbes fleuves, pas de landes stériles, ni de fétides marécages, mais recouverte d'un sol fécond, d'ou s'échappait partout une luxuriante végétation. L'air exempt de tout miasme, de toute infection, le paysage tout entier surpassait en beauté les jardins royaux les mieux entretenus.


Des que la terre fut couverte de végétation et peuplée d'animaux innombrables, l'homme, chef-d'oeuvre de la création, l'être pour lequel ce séjour enchanteur venait d'être préparé, fut appelé à l'existence. Il reçut la domination de tout ce qu'embrassaient ses regards. 


"Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Genèse 1:26, 27"


Tel est le récit sacré des origines du genre humain. Sa clarté et sa précision excluent toute idée erronée. "Dieu créa l'homme à son image" Il n'y a pas de mystère sous cette parole. Elle ne donne nullement lieu de supposer que l'homme n'est que le dernier échelon d'une lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie animale ou végétale. Cette théorie annule l'oeuvre grandiose du Créateur.


Ayons la foi, et croyons en la Parole créatrice de notre Père Eternel. En effet, bien que tiré de la poudre de la terre, Adam était cependant "fils de Dieu"! Luc 3:38.


En sa qualité de représentant de l'Être suprême, Adam fut constitué maître du règne animal. Le Psalmiste a dit: 
"Tu l'as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l'as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers." Psaume 8: 6-9


Les beautés de la nature sont un signe de l'amour de Dieu. Cet amour éclate dans les ravissants paysages ornés d'arbres majestueux, dans les boutons de fleurs et leurs délicates corolles. Tout nous le rappelle. N'oublions pas que ce que Dieu a fait était "parfait".



samedi 30 novembre 2013

Ce qui peut faire avorter le projet de Dieu pour nous

"Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs...  Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant." (Hébreux 3: 7,8,12).



La grâce vient de Dieu, "Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé  afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur." (Romain 5: 19-21), donc la puissance de la grâce est la puissance de Dieu.


Elle est capable d'accomplir ce pour quoi elle est donnée, à savoir, le salut de l'âme, la délivrance du péché et de son pouvoir, le règne de la justice dans la vie, et le perfectionnement du croyant. Et pour cela, il suffit que cette grâce aie une place dans le coeur et dans la vie de façon à pouvoir agir, en accord avec la volonté de Dieu.


Mais la puissance de Dieu est pour le salut de quiconque croit. Romains1: 16 "Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit". L'incrédulité fait échouer la grâce de Dieu.


Beaucoup croient et reçoivent la grâce de Dieu pour être sauvé des péchés passés, mais se contentent de cela. Ils ne donnent pas à cette grâce la même place pour dominer sur la puissance (actuelle) du péché que celle qu'ils lui ont donnée pour les sauver des péchés passés. C'est un autre aspect de l'incrédulité. En ce qui concerne le grand objectif final de la grâce, la perfection de la vie dans la similitude avec le Christ, ils reçoivent la grâce de Dieu en vain.







samedi 5 octobre 2013

“Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.”

"Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir." Matthieu 5:17


Ce fut Jésus-Christ lui-même qui proclama la loi de Dieu du haut des rochers formidables et enflammés du Sinaï, au milieu des grondements du tonnerre. Le sommet de la montagne, ébranlée tout entière par la présence de l’Éternel, était enveloppé du feu de la gloire de Dieu. Saisies d’une sainte terreur, prosternées le visage contre terre, les armées d’Israël entendaient énoncer les préceptes sacrés de la loi. Quel contraste entre cette scène et celle du Sermon sur la montagne! C’est en effet sous un ciel d’été et dans un silence à peine troublé par le chant des oiseaux que Jésus exposa avec tant d’amour les règles de son royaume, à savoir les principes mêmes de la loi du Sinaï.
Lors de la scène du mont Sinaï, Israël, dégradé par un long esclavage en Égypte, avait grand besoin d’être pénétré de la puissance et de la majesté divines; Dieu pourtant se révéla à lui comme un Dieu d’amour. 

L’Éternel est venu de Sinaï, Il s’est levé sur eux de Séir, 
Il a resplendi de la montagne de Paran,
Et il est sorti du milieu des saintes myriades:
Il leur a, de sa droite, envoyé le feu de la loi.
Oui, il aime les peuples;
Tous ses saints sont dans ta main.
Ils se sont tenus à tes pieds,
Ils ont reçu tes paroles. Deutéronome 33:2, 3.

Voici en quelles paroles, héritage inoubliable et séculaire, Dieu montra sa gloire à Moïse: “L’ Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché.” Exode 34:6, 7.

La loi du Sinaï était l’énoncé du principe de l’amour. Elle révélait à la terre la loi du Ciel. Elle fut confiée à un Médiateur dont la divine puissance amènerait les hommes à aimer ses exigences. Dieu en avait indiqué le but à Israël par ces paroles: “Vous serez pour moi des hommes saints.” Exode 22:31.

Mais Israël n’avait pas saisi le caractère spirituel de la loi et trop souvent son obéissance n’était que formalisme, et non élan du coeur. Dans son caractère et dans sa vie, Jésus refléta les attributs de Dieu: la sainteté, la bienveillance, l’amour paternel. Il soulignait l’inutilité d’une obéissance purement extérieure. Mais les chefs juifs, qui ne comprenaient pas ses paroles, l’accusèrent de considérer avec trop de légèreté les exigences de la loi. Et, quand il leur présenta les vérités fondamentales de l’obéissance demandée par Dieu, aveuglés par les formes, ils l’accusèrent de chercher à annuler la loi.

Quoique prononcées avec calme, les paroles de Jésus étaient empreintes d’une fermeté et d’une puissance qui touchaient les cœurs. Les pharisiens s’attendaient à l’entendre parler des traditions des rabbins et de leurs ordonnances; mais il n’en fit rien, et “ils étaient frappés de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes”. Matthieu 7:29. Ils sentirent la différence considérable qui existait entre leur enseignement et le sien. Ils virent que la majesté, la pureté et la beauté de la vérité, ainsi que sa profonde et douce influence, s’emparaient de nombreux esprits et que l’amour et la tendresse du Sauveur lui gagnaient tous les coeurs.

Les rabbins comprirent que sa doctrine allait anéantir leur enseignement en renversant le mur qui les séparait du peuple et qui flattait tant leur orgueil et leur exclusivisme. Aussi, redoutant qu’il n’attirât tous les hommes à lui si on ne l’en empêchait, devenant nettement hostiles, ils guettèrent l’occasion de le décrier aux yeux du peuple et permirent ainsi au Sanhédrin de le condamner à mort.
Des espions observaient attentivement Jésus tandis que, sur la montagne, il exposait les principes de la justice. Encouragés par les pharisiens, certains parmi le peuple murmuraient que son enseignement s’opposait aux préceptes que Dieu avait donnés au Sinaï. Accusation gratuite, car rien dans les paroles du Sauveur ne pouvait jeter le moindre doute dans l’esprit de ses auditeurs sur les institutions qu’il avait lui-même données à Moïse. Mais, comme cette pensée agite bien des coeurs, Jésus va faire une déclaration indiquant nettement son attitude à l’égard des préceptes divins: “Ne croyez pas, proclame-t-il, que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes.”

C’est le Créateur des hommes, l’Auteur même de la loi, qui déclare qu’il n’a pas l’intention d’abolir ses commandements. Dans la nature, tout, depuis le grain de poussière qui danse dans le rayon de soleil, jusqu’aux mondes qui nous entourent, tout est soumis à des lois. L’ordre et l’harmonie de l’univers sont fondés sur elles. Sa vie et son bien-être dépendent de la soumission des êtres intelligents aux principes de justice qui règlent leur existence à tous. La loi de Dieu existait bien avant la création du monde. Les anges sont gouvernés par elle et, pour que l’harmonie règne entre le ciel et la terre, l’homme doit, lui aussi, obéir aux ordres de Dieu. Dans le jardin d’Éden, “alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie” (Job 38:7), le Christ avait fait connaître à Adam les principes de sa loi; donc sa mission terrestre ne pouvait pas consister à détruire cette loi; au contraire, il venait rendre l’homme capable de s’y soumettre.

Le disciple bien-aimé, qui entendit les paroles de Jésus sur la montagne et qui, fort longtemps après, écrivit sous l’inspiration du Saint-Esprit, parle de la loi comme devant être observée perpétuellement. “Le péché, dit-il, est la transgression de la loi” et “quiconque pèche transgresse la loi”. 1 Jean 3:4. Il montre clairement que la loi dont il s’agit est “un commandement ancien” (1 Jean 2:7) qui existait dès le commencement, avant la création, et qui fut répété plus tard sur le Sinaï. 

Parlant de cette loi, Jésus déclare: “Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.” Le mot “accomplir” qui se trouve ici a le même sens que dans les Paroles de Jésus à Jean-Baptiste: “Il est convenable que nous accomplissions tout ce qui est juste” (Matthieu 3:15), c’est-à-dire: il est convenable que nous répondions aux exigences de la loi en donnant un exemple de soumission parfaite à la volonté de Dieu.

Sa mission était de montrer la magnificence de cette loi et d’en dégager la spiritualité; de la faire respecter et d’en présenter l’étendue ainsi que les exigences éternelles.

La divine beauté du caractère de Jésus reflète celui du Père et l’éclat de sa gloire. Les hommes les plus réputés pour leur douceur, leur bonté ou leur grandeur d’âme ne peuvent donner qu’une très faible image du Rédempteur dont Salomon, sous l’inspiration de l’Esprit, disait: “Il se distingue entre dix mille. [...] Toute sa personne est pleine de charme” (Cantique des cantiques 5:10, 16); et de qui David en vision déclarait prophétiquement: “Tu es le plus beau des fils de l’homme.” Psaumes 45:3. Rempli d’abnégation pendant son pèlerinage d’amour sur la terre, il a été une illustration vivante du caractère de la loi de Dieu. Il a manifesté dans sa vie l’amour et les principes divins qui sont à la base des lois de la justice éternelle.

“Tant que le ciel et la terre ne passeront point, dit Jésus, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.” Mathieu 5:18. En observant la loi, Jésus a fait ressortir son immuabilité et a montré que, par sa grâce, les fils et les filles d’Adam peuvent parfaitement s’y conformer. Il a déclaré, sur la montagne, que pas un trait de lettre n’en disparaîtrait avant que tout ce qui concerne la race humaine et le plan du salut soit accompli. Il n’enseigne pas que la loi doit être abrogée, mais, portant ses regards jusqu’au point le plus éloigné de l’horizon humain, et afin que nul ne se méprenne sur le but de sa mission, il nous assure que, jusqu’à ce que ce point soit atteint, la loi conservera toute son autorité.

Aussi longtemps que le ciel et la terre subsisteront, les saints principes de la loi de Dieu subsisteront également. Sa justice, “comme les montagnes de Dieu” (Psaumes 36:7), sera une source intarissable de bénédictions dont les ruisseaux couleront pour rafraîchir la terre.

La loi de l’Éternel étant parfaite, et, par conséquent, immuable, les pécheurs ne peuvent, par leur seule force, satisfaire à ses exigences. C’est pour cela même que le Fils de Dieu a dû venir ici-bas. Sa mission était de rendre les hommes participants de la nature divine et de rétablir l’harmonie rompue entre eux et les principes de la loi du ciel. Quand, acceptant Jésus pour notre Sauveur, nous renonçons au péché, nous exaltons la loi de Dieu. L’apôtre Paul demande: “Anéantissons-nous donc la loi par la foi? [...] Au contraire, nous confirmons la loi.” Romains 3:31. 

Telle est la promesse de la nouvelle alliance: “Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leur esprit.” Hébreux 10:16. S’il est vrai que le système des symboles, désignant Jésus comme l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, devait prendre fin à la mort du Christ, il n’est pas moins vrai que les principes de justice contenus dans le Décalogue sont, eux, aussi immuables que le trône éternel de Dieu. Pas un commandement n’a été annulé, pas un iota ni un trait de lettre n’ont été changés. Les principes, reconnus en Éden comme la grande loi de la vie, subsisteront sans modification jusqu’à la restauration du paradis. Quand l’Éden refleurira sur la terre, toutes les créatures qui se meuvent sous le soleil obéiront à la divine loi de l’amour.

“À toujours, ô Éternel! Ta parole subsiste dans les cieux.” Psaumes 119:89. 

“Toutes ses ordonnances sont véritables, affermies pour l’éternité, faites avec fidélité et droiture.” Psaumes 111:7, 8. 

“Dès longtemps, je sais par tes préceptes que tu les as établis pour toujours.” Psaumes 119:152. 




vendredi 21 juin 2013

Heureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés Fils de Dieu.


  "Heureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés Fils de Dieu."

Jésus est "le Prince de la paix" Esaïe 9:5 ; il a pour mission de rendre à la terre et au ciel la paix que le péché en a bannie. "Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ" Romain 5: 1. Quiconque consent à renoncer au péché et à ouvrir son cœur l'amour du Christ participe à cette paix céleste.

Cette paix ne peut s'obtenir par aucun autre moyen. Reçue dans une âme, la grâce de Jésus dompte l'ennemi, apaise le combat et remplit le cœur d'amour. Celui qui est en paix avec Dieu et son prochain ne peut être malheureux. L'envie n'aura pas de prise sur lui, pas plus que les soupçons ou la haine. L'homme qui est en règle avec Dieu jouit de la paix d'en haut et répand autour de lui une influence bénie. L'esprit de paix descendra comme la rosée sur les cœurs travaillés et lassés par les luttes de ce monde.

Les disciples de Jésus sont envoyés dans le monde avec un message de paix. Celui qui, inconscient de l'influence de sa vie sainte, révèle naturellement l'amour du Christ ou qui, par la parole ou l'action, amène un homme à renoncer au péché et à se donner à Dieu, "procure la paix".

Et "Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu". L'esprit de paix qui les habitent est la preuve de leur communion avec le Ciel. La bonne odeur de Jésus les entoure. Le parfum de leur vie, la beauté de leur caractère révèlent au monde leur qualité de fils de Dieu, et les hommes comprennent qu'ils ont été avec le Sauveur. "quiconque aime est né de Dieu" 1 Jean 4:7. "Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas." Mais "tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. " Romains 8:9,14.

"Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux Comme une rosée qui vient de l'Éternel, Comme des gouttes d'eau sur l'herbe: Elles ne comptent pas sur l'homme, Elles ne dépendent pas des enfants des hommes." Michée 5:6.


samedi 15 juin 2013

Les anges de Dieu sont à nos côtés

"L’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement." (Psaumes 34:19)

Satan sait que tous ceux qui demandent à Dieu son pardon et sa grâce obtiendront gain de cause; c’est pourquoi il leur présente leurs péchés pour les décourager. Il ne cesse de susciter des occasions de se plaindre chez ceux qui s’efforcent d’obéir au Seigneur. Il cherche même à leur présenter comme viles leurs meilleures actions. Par d’innombrables stratagèmes, d’une subtilité et d’une cruauté incomparables, il s’applique à provoquer leur condamnation. 

Il est impossible à l’homme, par ses propres forces, de tenir tête aux accusations de l’ennemi. Debout devant Dieu, vêtu de vêtements sales, il confesse ses péchés. Alors Jésus, notre avocat, plaide efficacement en sa faveur. Il défend sa cause, et, grâce au sacrifice du Calvaire, il triomphe de l’accusateur. Sa parfaite obéissance à la loi divine lui a donné tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, et il supplie son Père d’accorder sa miséricorde au pécheur et de le réconcilier avec lui. Il déclare à l’accusateur de son peuple: "Que l’Eternel te réprime, Satan ! Ce peuple a été racheté par mon sang, c’est un tison arraché du feu." Et à celui qui se confie en lui, il donne cette assurance: "Voici, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête." (Zacharie 3:4)

Tous ceux qui ont revêtu la robe de justice du Christ se tiendront devant lui comme ses élus, ses fidèles, ses justes. Satan n’aura aucun pouvoir pour les ravir de la main du Sauveur. Aucune âme qui réclame sa protection avec foi ne tombera sous la puissance de l’ennemi. La Parole de Dieu nous en donne l’assurance. "Qu’on me prenne pour refuge, dit au nom du Seigneur le prophète Esaïe, qu’on fasse la paix avec moi, qu’on fasse la paix avec moi." (Ésaïe 27:5)
 
La promesse faite à Josué est aussi pour nous: "Si tu marches dans mes voies... je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici." (Zacharie 3:7)

Les anges de Dieu sont à nos côtés dès ici-bas et ils combattent à notre salut, pour la gloire de Dieu !


vendredi 7 juin 2013

C'est à toi qu’ appartiennent...


C'est à toi qu’ appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire.

La dernière pensée de l'oraison dominicale nous rappelle, comme la première, que notre Père céleste est bien au-dessus de toutes les puissances, de toutes les autorités et de tous les êtres quels qu'ils soient. Le Sauveur jetait les égards sur l'avenir de ses disciples; contrairement à ce qu'ils espéraient, leur sort ne devait pas se dérouler dans le rayonnement de la prospérité et des honneurs du monde: leur vie devait être assombrie d'orages attirés par la haine des hommes et par la colère de satan. 

Au cours des combats qui entraîneraient la ruine de leur nation, ils devaient être en butte à de graves dangers; la crainte oppresserait souvent leurs cœurs; ils devaient voir la destruction de Jérusalem, l'effondrement du temple et la fin des grandes fêtes et solennités, ainsi que la dispersion d'Israël dans tous le pays. Jésus le leur avait dit: "Vous entendrez parler de guerres et d bruits de guerres" "Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs." Mathieu 24:6-8.

Toutefois, ils ne devaient pas en conclure que toute espérance était perdue ou que Dieu avait abandonné la terre. Car la puissance et la gloire appartiennent à à celui dont les desseins suprêmes s’accomplissent sans arrêt, sans obstacle jusqu’à leur complète réalisation. Au-dessus de la puissance et de la domination du mal, la prière dans laquelle ils exposaient leurs besoins quotidiens devait leur rappeler que leur Dieu et Seigneur, dont l’empire embrasse l’univers, est aussi, pour l’éternité, leur Père et leur Ami.

La ruine de Jérusalem symbolisait la ruine finale qui va fondre sur le monde, mais les prophéties l’annonçant s’adressent particulièrement aux derniers temps. Nous ne pouvons nier que nous sommes dans une crise terrible, dans un moment ou le monde n’en a jamais vu de semblable. Mais aussi tendrement qu’aux premiers disciples, cette affirmation nous est répétée : c’est Dieu qui dirige toutes choses et la suite des événements qui s’approchent est entre ses mains. La majesté divine prend soin du destin des nations aussi bien que de tout ce qui touche à son Église. A tous ceux qui travaillent à l’accomplissement de ses desseins, le divin Maître déclare comme à Cyrus : "Je t’ai ceint, avant que tu me connusses" Esaïe 45 :5

"A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t'appartient... c'est dans ta main que sont la force et la puissance, et c'est ta main qui a le pouvoir d'agrandir et d'affermir toutes choses. " 1 Chroniques 29: 11,12.

FIN