"Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu" (Exode 20:8-10)
Car, comme les nouveaux cieux Et la nouvelle terre que je vais créer Subsisteront devant moi, dit l'Éternel, Ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l'Éternel. (Esaïe 66:22,23)
Quel bonheur, quand faisant trêve
Un moment à nos labeurs,
L'aube du saint jour se lève
Dans le ciel et dans nos cœurs.
Dès le matin plus légère,
L'âme s'élève au Seigneur
Sur l'aile de la prière.
Quel bonheur ! Quel bonheur !
L'été, la nature en fête
Élève ensuite sa voix,
On l'entend, où qu'on s'arrête,
Dans les champs et dans les bois.
L'oiseau, la fleur, le brin d'herbe
Chante aussi bien son Auteur
Que la montagne superbe.
Quel bonheur ! Quel bonheur !
L'hiver, voici la demeure
Du pauvre et de l'orphelin,
Où l'on a froid, où l'on pleure :
Oh ! Prenons-en le chemin.
À soulager la souffrance,
À faire en leur triste cœur
Luire un rayon d'espérance,
Quel bonheur ! Quel bonheur !
Le soir, quand la lampe brille,
On lit ou l'on cause un peu,
Puis le père de famille
Ouvre le livre de Dieu;
Et, sous la garde invisible
De son ange protecteur,
Le foyer s'endort paisible.
Quel bonheur ! Quel bonheur !
Oui, quel bonheur dans la vie,
Dans ses travaux, ses combats,
Que cette halte bénie,
Reflet du ciel ici-bas.
En attendant, au ciel même,
Dans la gloire du Seigneur,
Le jour du repos suprême.
Quel bonheur ! Quel bonheur !
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