vendredi 24 janvier 2014

jour du repos


"Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu" (Exode 20:8-10)

Car, comme les nouveaux cieux Et la nouvelle terre que je vais créer Subsisteront devant moi, dit l'Éternel, Ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, Toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l'Éternel. (Esaïe 66:22,23)


Quel bonheur, quand faisant trêve
Un moment à nos labeurs,
L'aube du saint jour se lève
Dans le ciel et dans nos cœurs.
Dès le matin plus légère,
L'âme s'élève au Seigneur
Sur l'aile de la prière.
Quel bonheur ! Quel bonheur !

L'été, la nature en fête
Élève ensuite sa voix,
On l'entend, où qu'on s'arrête,
Dans les champs et dans les bois.
L'oiseau, la fleur, le brin d'herbe
Chante aussi bien son Auteur
Que la montagne superbe.
Quel bonheur ! Quel bonheur !

L'hiver, voici la demeure
Du pauvre et de l'orphelin,
Où l'on a froid, où l'on pleure :
Oh ! Prenons-en le chemin.
À soulager la souffrance,
À faire en leur triste cœur
Luire un rayon d'espérance,
Quel bonheur ! Quel bonheur !

Le soir, quand la lampe brille,
On lit ou l'on cause un peu,
Puis le père de famille
Ouvre le livre de Dieu;
Et, sous la garde invisible
De son ange protecteur,
Le foyer s'endort paisible.
Quel bonheur ! Quel bonheur !

Oui, quel bonheur dans la vie,
Dans ses travaux, ses combats,
Que cette halte bénie,
Reflet du ciel ici-bas.
En attendant, au ciel même,
Dans la gloire du Seigneur,
Le jour du repos suprême.
Quel bonheur ! Quel bonheur !



vendredi 17 janvier 2014

L'alcool et Dieu...



"il s'abstiendra de vin et de boisson enivrante; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d'aucune liqueur tirée des raisins" Nombres 6:3


Dans nos Bibles il n'apparaît pas tout de suite si le mot " vin " est censé décrire une boisson alcoolisée ou non. Dès les tout premiers siècles, il était courant de presser les grappes de raisin pour en extraire le jus, et de boire celui-ci immédiatement "La coupe de Pharaon était dans ma main. Je pris les raisins, je les pressai dans la coupe de Pharaon et je mis la coupe dans la main de Pharaon." Genèse 40:11.

Il est intéressant de noter que le vin est fabriqué suite à une fermentation partielle ou complète du sucre contenu dans le jus des fruits. La levure joue un rôle essentiel dans le processus de la fermentation. Les cellules de levure, microscopiques, sont un organisme végétal semblable à un champignon très répandu dans la nature. Ces cellules de levure produisent un système d'enzymes (nommé zymase) possédant la capacité de casser le sucre pour en faire de l'alcool ou du Co2. Les spores de levure présentes dans l'atmosphère ou sur les fruits même engagent automatiquement le processus de fermentation au contact du sucre du fruit dissout. Cela signifie que l'on doit seulement écraser les fruits pour que les cellules de levure entrent en contact avec le jus. Naturellement, lors de la fabrication du vin du commerce, on ne se soucie pas de la présence fortuite de cellules de levure, mais on implante des espèces de levure mises en culture pour l'occasion afin de garantir une fermentation rapide et efficace. Ceci nous permet aussi d'augmenter le taux d'alcool, car les cellules de levure au-delas de 20% de sont plus viables.

Certains prétendent qu'autrefois, les gens ne disposaient d'aucun procédé pour préserver le jus de la fermentation. C'est pourquoi, d'après eux, tous les vins devaient être alcoolisés. Mais, en fait, les premiers écrits nous fournissent des preuves qui soutiennent l'affirmation que les vins non-alcoolisés étaient communément consommés et qu'ils étaient parfois décrits comme étant les meilleurs vins. Des passages entier d'Aristotelès, Hérodote, Joséphus, Pline, Colluméla et d'autres écrivains grecs et romains énumèrent au moins cinq procédés par lesquels le fruit avait pu être conservé sans que le jus de fruit ne fermentât. Cela se faisait par exemple en ajoutant certains produits chimiques comme le soufre, ou par l'épaississement du jus de fruit pour le transformer en sirop par extraction de l'eau. Passé un contenu de sucre de 32 pour cent, les cellules de levure ne sont plus viables, et de cette manière la fermentation n'a pas lieu. Il suffisait d'éclaircir le sirop avec de l'eau pour obtenir un jus de raisin non-alcoolisé.

Pline, qui consacra tout le quatorzième livre de son "Historia Naturalis" (60 après J.C.) au vin, établit qu'il y avait 185 sortes de vin différentes à boire.

Revenons à la Bible; une comparaison avec le texte hébreu montre que pour le seul mot français "vin", plus d'une douzaine de mots hébreux et araméens de différentes significations étaient utilisés. Ainsi, le terme "vin" peut décrire aussi bien le fruit de la vigne en grappes, du raisin ou des raisins secs - des liquides épais, plus fluides ou cuits - du jus de raisin alcoolisé ou non, du vin sucré ou acide, ou encore du vinaigre. C'est pourquoi, en hébreu, "tirosh" correspond au "nouveau vin " (ESAIE 65:8). Par contre, "shekar" désigne une boisson fortement alcoolisée et "yayin" le vin (ESAIE 5:11). Si l'on ne considère pas les mots hébreux spécialement utilisés dans le texte d'origine, le contexte, les personnes concernées, ni l'époque correspondante, on ne peut pas rendre la signification exacte des références bibliques au " vin ". En outre, il faut noter qu'aucune comparaison significative ne peut être faite entre les boissons alcoolisées modernes et celles des temps anciens, puisque la distillation du vin n'a été introduite qu'à partir de 1000 après J.C. Peu à peu, le vin fut de plus en plus utilisé comme boisson alcoolisée, et ce ne fut qu'à partir du 18ème siècle que l'alcool pur vint renforcer son taux d'alcool. 

voici donc les thermes Grecs et hébreux traduit par vin:
Yayin -Terme générique désignant du " jus de raisin ", fermenté ou non fermenté, impliquant la caractéristique d’avoir été " pressé ".
Tirosh -" Jus de raisin fraîchement pressé dans sa condition naturelle." Traduit comme " vin nouveau " onze fois ; " vin " vingt six fois, " vin sucré " une fois ; et " meilleur vin " trois fois. 
Shekar -Hébreu : "ce qui rend saoûl, enivre." Une boisson à base de saccharine changée en "boisson forte" (21x), et " vin fort " (1x). Décrit comme une liqueur de dattes, d’orge, etc. et toujours citée comme une malédiction. Dans l’Ancien Testament (LXX), en Grec, elle est 'sikera' ou quelques fois 'methusma', ou encore 'methé', et une fois par 'oinos'. N’apparaît qu’une seule fois dans le Nouveau Testament (N.T.).
Asis -" Tout ce qui est pressé ou extrait." Changé en " jus " (1x), " vin nouveau " (2x), et " vin sucré " (2x). Pas nécessairement non fermenté ; à ne pas confondre avec " tirosh " (ESAIE 49:26 ; JOEL 1:5 ; JOEL 3:18AMOS 9:13).
Ashishah -Désigne un " gâteau de raisins ". 
Chemer -" Un sirop épais, collant ; jus mousseux." Désigne tous genres de vins (ESAIE 27:2).
Chamar -La forme araméenne, utilisée dans ESDRAS 6:9 et DANIEL 5:1-4, signifie la " mousse " au sens propre et désigne le vin fermenté.
Sobe -" tout ce qui s’aspire ou s’absorbe." Désigne probablement la vaporisation ou le vin bouilli. Breuvage non enivrant. 'Sobe-yayin' - litt. " éponges à vin."
Shemer -" Ce qui est conservé, le dépôt." Traduit par " lie ", ou " vin des lies " (Voir ESAIE 25:6).
Nasek -" Offrande de boisson." Litt. " qui se répand à flot ; une libation."
Mimsak -" Tout ce qui est mélangé." Changé par " offrande de boisson ", ou " vin mélangé " (ESAIE 65:11).
Yeqeb -A l’origine cuve ou abreuvoir ; utilisé ensuite comme presse à vin ou cuve à vin. Se retrouve 16 fois (ex. :NOMBRES 18:27).
Enab -Raisin mûr ou à point, ou gâteau de raisins (OSEE 3:1).
Chomets -Vinaigre, raisins pas mûrs ou aigres (en Grec : 'oxos').
Misteh -Terme général désignant un breuvage spécialement employé pour désigner du vin (ESDRAS 3:7 ; DANIEL 1:10).
Oinos -Terme générique (utilisé dans le LXX) pour désigner toute sorte de vins excepté 'shekar'. Figure également 32 fois dans le N.T. (Grec)
Sikera -Grec pour " boisson forte " (Voir 'shekar').
Gleukos -Employé une seule fois (ACTES 2:13), comme " vin doux " ; correspond à "fermenté".
Methuo -Être " saoûl ", ou " rassasié jusqu’au dégoût " (Grec).
Le mot "yayin" ne se rapporte que deux fois à une bénédiction et il est associé aux autres produits des champs, le maïs ou les olives. En revanche, "tirosh" est utilisé onze fois en rapport avec une bénédiction (par exemple, JEREMIE 31:12) et il est utilisé quelques trente fois en relation avec la nourriture.

Dans l'Ancien Testament, l'ivresse et toutes ses conséquences sont toujours considérées comme quelque chose de répugnant. "Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses" (PROVERBES 20:1). Le déplaisir divin est fréquemment en relation avec les boissons enivrantes et leurs conséquences, et il fut explicitement proclamé par les prophètes (voir également ESAIE 5:11-12; ESAIE 22:13 ; ESAIE 28:1,7-8; ESAIE 56:12 ; JOEL 1:5 ; AMOS 6:6).
Dieu créa toute choses parfaite, mais l'homme dans sa séparation d'avec son créateur perverti ces bénédictions. "Parce que les pensées du coeur de l´homme sont mauvaises dès sa jeunesse..." GENESE 8:21

Il y a un fait important; la consommation de vin et de boissons fortes était interdite aux prêtres pendant qu'ils accomplissaient leurs tâches sacrées dans le Tabernacle :

"Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d'assignation, de peur que vous ne mouriez: ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants, afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur." LEVITIQUE 10:9-10, EZECHIEL 44:21. Il en était de même pour tout homme qui se consacré à l'Eternel Nombre 6.

Or nous savonsque par la foi: "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?" 1 Corinthiens 3: 16-17 "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit... ?" 1 CORINTHIENS 6:19.

il n'y a pas de relation entre le sacré et le non-sacré, le pur et l'impur. Un Chrétien est investi d'une tâche à plein temps, il est toujours en service !

Mais ce qu'il y a encore de plus merveilleux, c'est que le Dieu tout puissant ne nous demande pas seulement de "ne pas" boire de boissons alcoolisés mais sinon de nous en accorder la délivrance! La toute puissance de l'évangile est là, dans la puissance de la parole créatrice de dieu! Souvenons nous que quand Dieu parle, sa parole à le pouvoir d'accomplir ce qu'elle dit, et donc nous sommes toujours au temps de la création et Dieu attend qu'une seule chose, que nous nous réclamions de ses promesses afin qu'Il puisse déverser en nous ses bénédictions, et de nous délivrer du péché. Quand on parle de délivrance elle doit être complète! Dieu est venu pour ôter le pécher du monde, ouvrons grand la porte de nos coeurs, les recoins les plus profond de notre âmes, de notre inconscience, afin qu'Il puisse nous apposer son caractère et que ce ne soit plus nous qui vivions mais Lui seul!

N'essayons pas de tordre les écritures, car si cela peut nous apporté du repos moral à notre culpabilité, rien n'est caché à notre créateur, alors demandons lui plutôt la délivrance car elle est pour nous!