LE PARVIS suite et fin
Voyez
le merveilleux sentiment exprimé dans le Psaume 65 : 4 « Bienheureux celui que tu as choisi et que tu fais
approcher : il
habitera tes parvis. Nous serons rassasiés du bien de ta maison, de ton saint
temple. », la version Louis
Segond dit : « Heureux
celui que tu choisis et que tu admets en ta présence, Pour qu’il habite dans tes parvis! Nous nous
rassasierons du bonheur de ta maison, De la sainteté de ton temple. » Remarquez qu’il est dit particulièrement que Dieu
admettra la personne à s’approcher de Lui. Le sanctuaire était l’image visuelle
donnée par Dieu au peuple d’Israël pour illustrer comment il pouvait s’approcher
de Lui.
Le
premier pas se faisait dans la cour, protégé par la clôture de toile blanche,
bien évidente autour du sanctuaire. Celui qui entre dans la cour commence son
approche de Dieu. Christ Lui-même a beaucoup à dire sur cette expérience. « J’étais tous les jours avec vous dans le
temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et
la puissance des ténèbres. » (Luc 22 : 53). Quand Christ était à Jérusalem, il passa beaucoup de
temps dans la cour du sanctuaire, secourant le peuple qui venait dans ce lieu.
Regardons
ce texte qui se rapporte d’une manière intéressante au parvis du sanctuaire. 2
Corinthiens 6 : 11 à 13 : « …notre cœur s’est élargi. Vous n’êtes point à l’étroit au
dedans de nous… rendez-nous la pareille… élargissez-vous aussi! ». Ainsi, dans la cour, lieu de rencontre, les cœurs
devaient aussi s’élargir.
Quand
Salomon eut terminé la structure du plus grand de tous les temples, il
construisit dans la cour une tribune (ou estrade) d’airain où il offrit la
prière de dédicace du temple, « car
Salomon avait fait une estrade d’airain, longue de cinq coudées, large de cinq
coudées, et haute de trois coudées, et l’avait mise au milieu de la cour ; et il s’y tint, et fléchit les genoux en face de toute la
congrégation d’Israël, et étendit ses mains vers les cieux » (2 Chroniques
6 : 13).
Le mot « cour » employé à cette occasion est « azarah », ce qui signifie « compagnon »
en hébreux. Ce même mot fut employé en relation avec Adam et Eve : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon
que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide
qui lui corresponde. » (Genèse 2 : 18).
Christ
remplit ce rôle de compagnon pour tout individu. « Que gagnes-tu à verser mon sang, A me faire
descendre dans la fosse? La poussière a-t-elle pour toi des louanges?
Raconte-t-elle ta fidélité? Ecoute, Eternel, aie pitié de moi! Eternel,
secours-moi! » (Psaume 30 : 10-11).
Nous
pouvons remplacer le mot « aide » par le mot « cour »
et dire : « Seigneur, sois ma cour, ou, sois mon compagnon »
Ainsi, au moment ou l’individu marche dans cette cour, Dieu pose son bras
autour de lui et dit : « Regarde, je serai ton compagnon. Je te
conduirai à bonne fin ». « Que gagnes-tu à verser mon
sang ? ». Si le pécheur emploie son propre sang pour payer son
expiation, il sera détruit. Mais Dieu pourvoit par le sang de Christ à la place
du sang du pécheur et met alors ses bras autour de lui pour l’aider.
« Vous
observerez ce qui concerne le sanctuaire et l’autel, afin qu’il n’y ait plus de
colère contre les enfants d’Israël. » (Nombres 18 :5). C’est là que la cour a sa plus haute signification
dans la vie personnelle du chrétien. C’est un texte magnifique.
Comme
Christ mourut pour tous et souffrit la colère pour chaque pécheur, maintenant
le pécheur entre dans une relation directe avec Christ son compagnon. Il dit à
l’homme : « je prendrai ton péché et détournerai l’effet
pernicieux de ta conduite sur moi, ainsi tu en seras délivré ». Le
prêtre en service dans la cour à la charge de s’occuper, à l’autel des
holocaustes, de prendre les péchés de l’individu, de les mettre sur l’animal,
et le pose sur l’autel, de façon à ce que les effets de ces péchés ne causent
pas la colère et la destruction.